Et bien voilà, cela fait maintenant deux semaines que nous sommes arrivés et la première panne pointe le bout de son nez !
Je roule tranquillement avec le mono et là, plus de frein sur le monocycle! Petit problème. Avec le dénivelé ici, le frein est plus qu'appréciable. La durite était trop courte et mise à rude épreuves.
Bon, réparer ce genre de frein au Brésil, je pense que ça ne va pas être simple. Nous sommes à Parati quand cela se produit, on décide d'aller voir les vendeurs et réparateurs de vélos de la ville. On constate que ça ne sera pas chez eux qu'on trouvera notre bonheur. On essaye ensuite les réparateurs de moto, chez lesquels il est plus probable de trouver des systèmes hydrauliques. Nada, les durites ne sont pas du tout les mêmes.
Tampis pour Parati, nous essayerons dans une autre ville.
Nous partons de Parati pour arriver à Taubaté, une ville bien plus grande. En passant devant un petit garage de réparation de moto on essaye d'expliquer notre soucis à Ricardo le gérant. Il parle pas anglais et très peu espagnol. Pas simple. Il n'a pas ce qu'il faut mais nous indique où aller. Go ! On a pas le temps de partir qu'il propose d'y aller avec sa moto. Je monte derrière lui. Il roule à droite, à gauche. Les feux rouges?? c'est quoi?
Petite visite bien sympatique de la ville et après une première tentative non fructueuse, on trouve finalement le bon magasin. Yop durite en poche on retourne au garage. Arffff, c'est bon la moto quand il fait 36 degrés.
Ricardo, son employé et moi essayons en vaint pendant plus de deux heures de remettre en pression le circuit hydraulique du frein. Solution finalement trouvée sur internet. Il nous faut une seringue.
Todo bem. Ce satané frein est enfin remonté. On remercie Ricardo qui a pris 3 à 4 heures de son temps sans rien vouloir en retour. Woa merci. Et encore mieux, il nous donne rendez-vous le lendemain pour une visite de la campagne de Taubaté à bord de sa Jeep... L'aventure continue..!!
Merci Ricardo. ;)