Nous voici arrivé à Quito. Fabiola nous y attend. Une amie de Jo qu’il a rencontré il y a trois ans durant son séjour aux pays-pays. Son appartement est super bien placé et sa cuisine est géniale. On y trouve de tout pour faire un bon petit plat. Un plaisir de pouvoir cuisiner une bonne popote française !
Quito est une ville qui ressemble un peu à La Paz (une grosse ville construite dans les vallées montagneuses) en moins grandiose et moins haute en altitude. Il est plus facile de s’y balader en monocycle.
Après 10 mois de voyage, les massues de jonglage que nous n’avons pas perdues sont cassées. On trouve donc un magasin de jonglerie en périphérie de la ville pour y racheter un peu de matériel de jongle. Le gérant de la boutique est professeur dans le cirque social de Quito. Nous sommes invités à passer le lendemain, massues, balles et monocycles en poche. L’endroit est situé dans un hangar pour avions de l’ancien aéroport de la ville. On s’essaye au monocycle girafe, à la roue cire et au passing 8 massues et assistons à notre premier cours de théâtre de rue. Personne ne réussit à passer la vitesse de nos monocycles. Hehehe.
Sur les conseils de Fabiola, on rejoint le nord de l’Equateur dans un village proche de la frontière avec la Colombie « El Angel ». L’idée de départ était de s’arrêter dans une école pour y faire une initiation de jonglerie… le destin en a décidé autrement.
Il s’avère que ce village est un spot de down Hill, de la descente de montagne à vélo. Tous les jeunes de ce village sont des fanatiques de vélo et de tout ce qui possède une roue ! Ils ont d’ailleurs un monocycle fait maison avec eux.
Evidemment, on n’a pas pu leur échapper. Ils ne nous laisseront plus une seconde et nous invitent à descendre leurs pistes fétiches. Jo à mono et Gaël avec le vélo de descente d’Andres, un des 10 meilleurs de la discipline en Equateur. Chez qui nous passeront la nuit.
Point de départ de la descente : un vieux cratère de volcan ou règne une odeur d’œuf pourri.
Point d’arrivée, le village. La piste est impraticable à monocycle, le chemin étroit, rocailleux, il faut sauter, slalomer et ne pas tomber dans le ravin ! Gaël se fera quelques petites frayeurs et de vraies sensations. Moi j’ai descendu une petite partie à mono et tout le reste à pied. Trop dangereux. On descendra le tout en 30 minutes à peu près, eux le descendent en 5 minutes… ils sont malades.
Nous voici rattrapé par le temps… Direction Cali en Colombie ou Jeanne et Bab nous rejoignent. Que la cousinade commence !
