GAJOCICLO

- l'Amérique du Sud à monocycle -

 

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Départ de Buenos Aires, il est temps pour nous de quitter la capitale après une semaine à Buenos Aires monociclée. Rendez-vous à la gare qui se trouve de l’autre coté de la ville. La meilleure des solutions serait de partir 1h30 en avance pour acheter les billets et pour s’ínstaller tranquillement dans le train. La solution que nous avons choisie est de partir ¾ d’heures avant pour traverser la ville, c’est à dire COURIR avec les mono et les sacs entre les changements de métro en pleine heure de pointe…

Nous arrivons donc 5 minutes avant le départ,  juste le temps pour nous d’acheter nos billets et de sauter dans notre wagon. On pue ! C’est parti pour 12 heures de train en direction de Bahia Blanca… A peine le train partit, nous nous retrouvons entre deux wagons portes ouvertes avec vue sur le paysage, accompagnés de quelques personnes dans une ambiance plus que festive... Une ambiance peu connue pendant nos voyages avec notre chère SNCF.

Quelques heures de sommeil plus tard (dans ce train monté sur trampoline), nous arrivons donc à Bahia Blanca sans avoir vu les 12 heures de trajet passer. Nous prenons un bus pour Bariloche qui nous fait apprécier le lever du soleil dans les paysages désertiques de la Pampa Patagonienne.

Nous voila à “Bariloche” WOoooawwwglgl. Ça CAILLE… Ce coup-ci, on sort les deux vestes!

Pour un peu de confort, et pour prendre une douche nous nous rendons dans l’auberge de jeunesse “the wood House” pour la première nuit. Une auberge construite de bois il y a moins d’un an par 3 potes. Une bonne ambiance chaleureuse y reigne. Voir ici

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Le lendemain nous repartons avec les monocycles pour aller se faire la descente d’une piste de Vtt. Logiquement une petite heure de marche suffirait pour arriver en haut de la piste, mais 3 heures plus tard, après, semble t’il, s'être trompé de sentier, on arrive au “Refugio de Frey”.

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Un vent puissant balaye la neige à l’horizontale, il fait un froid glacial et nous sommes en short et t-shirt avec les monos sur le dos. Ce refuge se trouve à 1700 m d’altitude, il est placé dans une cuvette devant un lac, entouré de plusieurs dizaines de pics rocheux. Un paradis pour les fans d’escalade. La nuit tombe, on se prend une petite pizza et une bière artisanal brassée avec l’eau du lac et nous rencontrons “El Papa” un gars de 21 ans bien sympa qui nous propose de continuer un peu la marche le lendemain matin pour aller voir l'arrête de la montagne, quelques 2h de marche aller-retour en partant du refuge.

Apres une bonne nuit de sommeil, nous laissons les monos au refuge et partons en direction de l'arrête (2100 m d’altitude). Une montée bien raide qui se termine les pieds dans la neige…nos efforts sont récompensés par une vue imprenable de la vallée “cathedrale”. Des envies de faire du para-pente commencent à nous chatouiller l’esprit.

Retour au refuge : nous enfilons nos casques et nos gants et enfourchons nos monocycles pour entamer une descente qui s’annonce “piquante”. Une heure et demi de pure bonheur, la main sur le frein et les jambes qui forcent. Quelques passages en forêt sur des sentiers où la terre est parfaite pour le monocycle, plusieurs parties techniques avec des racines et des roches (avec quelques chutes au passage… ). On suit les petit sentiers (héhé) qui longent quelques ravins. Les gens que l’on croise hallucinent complètement de voir deux monos en pleine montagne. Nous arrivons en bas des pistes bien trempés mais pas de neige à nos pieds… ici c’est grand soleil ! ah que du BON ! On savoure une bonne bière pour fêter ça et partons en direction de la maison de “el papa” qui nous a proposé de venir dormir chez lui pendant les jours ou nous restons sur Bariloche.

Nous arrivons dans une auberge abandonnée ou vivent une 10 aine de personnes par intermittence.

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Une auberge bien roots comme on aime, en pleine forêt parmis des arbres de plus de 300 ans et toute proche d'une vue imprenable sur un lac en contrebas.

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Besos argentinos

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Carte intéractive Gajociclo l'amérique du sud à monocycle

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